En ce début de mois de mars, le département reste soumis à un déficit hydrique très marqué (225 mm de précipitations à Narbonne au cours des 10 derniers mois contre 556 mm habituellement).
Conjuguée à l’absence de reverdissement automnal et aggravée par l’effet desséchant de plusieurs périodes de gel, cette situation se traduit par une sensibilité déjà élevée des formations végétales à l’incendie et par une activité opérationnelle pour feux de végétation près de deux fois supérieure aux normales.
La plus grande prudence est donc recommandée pour tout emploi du feu à proximité des espaces naturels combustibles et des friches. Elle exige notamment, outre la procédure réglementaire susceptible de s’y appliquer, une consultation rigoureuse des prévisions météorologiques et l’information du CODIS (18 -112). Elle est à proscrire formellement dès lors que la vitesse du vent maximale en rafale excède 20 km/h.